Jour de marché

Les affaires sont les affaires. Aussi, ni l'incertitude planant sur le royaume ni le décès récent de Morliec sans héritier ne semblaient affecter en ce jour le joyeux chaos animant la place du marché. Les étals barriolés étaient le point de rencontre de masses de gens plus hétéroclites les unes que les autres, du simple gueux aux commis élégamment habillés envoyés par les noblaillons pour s'acquiter de leur menues emplettes. Le tout se déroulait dans un tumulte peu harmonieux de nature à rappeler une colonie de goélands à la saison des amours.

Parmi la foule s'agitait un chapeau de belle couleur rouge, abritant un jeune homme vêtu de couleur semblable. L'objectif immédiat n'était pas sans liens avec son manège: il s'agissait d'amener la même teinte aux joues de quelque charmante demoiselle, ce qui s'était déjà produit trois fois aujourd'hui. Un savant mélange de clins d'oeil, de compliment et de sourires en coin, prodigués avec galanterie, faisait souvent la besogne...

Mais même s'il s'amusait comme souvent à exercer ses charmes sur le jolis minois de Morialaleth, ce n'est pas pour cela qu'il était ici. L'observateur attentif aurait pu distinguer, à travers ses détours épousant les mouvements de la foule, qu'une direction se dessinait, se précisait. Finalement, il y fut: l'étal d'un forgeron reconnu. Un petit frisson d'agrément remonta l'échine du jeune homme.

Il se mit à parcourir des yeux l'inventaire, patientant pour que l'artisan daigne lui accorder son attention.

* Un homme assez grand se tenait derrière l'étale, de nombreuse armes disposées dessus. Il semblait courir un peu partout entre son marteau, ses ventes, et les voleurs. Il s'avança vers le jeune homme au chapeau rouge *

Ola mon bon m'sieur que puis je pour vous ?

* pendant se tend, un petit homme, à n'en point douter un halflin, tenta discretement de derober une dague sur l'étale *


hrp : tu me lance un jet de 8 pour voir si tu le vois

[1d8: 8]

Avisant du coin de l'oeil l'halfelin aux intentions douteuses, Athélas ne répondit pas tout de suite au marchand, attrapant plutôt un pan des vêtements du voleur de manière à le retenir.

«Je crois que monsieur ici a besoin qu'on lui explique qu'il faut en général payer avant de partir avec la marchandise...»

*le halflin regarda l'homme, essayant de lui echaper *

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'D8' : 1

* et donc se retamma lamentablement par terre, des pieces roulant partout sur le sol.

Quant à l'artisant, il sorti de derrière son étale quelques seconde pour attraper le vile halflin, le prendre par le col et le lever à son visage *


Tu crois partir ou petit ?! Hein ? tu sais ce qu'on fait aux voleurs ici ? la garde leur coupe la main ! en place publique, le jour du marché !

* il Attrapa une hache en posant la main du halflin sur l'etale, le pauvre commençant à pleurer les larmes de son corps. L'artisant se tourna vers ta personne, te regardant de haut en bas *

Merci, il va maintenant falloir le punir

* te tendant la hache *

[Ça marche finalement pour les dés?]

«Non que l'envie m'en manque, mon bon monsieur, mais je m'en voudrais de salir mon manteau. Du reste, un garde de l'Ombre sera certainement plus qu'heureux de rendre sentence...»

Ce faisant, Athélas chercha un garde du regard pour le héler.

* finalement, l'artisant lacha le halflin qui etait en train de s'uriner dessus de peur. L'homme tomba à terre, recroquevillé sur lui meme*

Allez, dégage sac à merde ! j'veux plus te revoir dans l'coin ! et file vite !

* puis il repassa derrière son étale *

Bon, qu'est ce que je peux vous offrire messire pour l'avoir attrapé ?

Athélas observa une seconde l'halfelin décamper, mi-figue mi-raisin, puis lâcha un petit sourire aux quelques curieux s'étant assemblés devant le tapage.

«Je vous avais confié il y a peu une lame fine, qui s'était tordue lors d'un duel... Avez-vous pu la remettre en état?»

* L'homme semble chercher dans ses souvenirs *

Hum ...

* puis explosant quelque peu de joie *

Ah oui oui ! oui c'est fait !

* il commence à fouiller sous son étale *

Alors une épée ....

* puis fini par sortir la bête *

Voilà ! elle est comme neuve !

* l'homme fait non de la tete *


non, laissez, vous m'avez epargner de perdre une arme de tres bonne qualité, je peux bien vous faire cadeau de ce service.

* il te fit un grand sourire edenté *

C'est tout naturel, monsieur. En ce cas, nous nous quittons bons amis.

S'écartant légèrement de l'étal, Athélas soupesa l'épée, puis en examina la rectilignité en la posant à plat dans l'axe de son bras, un oeil clos. Satisfait, il écarta un pan de son ample manteau, révélant un fourreau vide pendant à sa ceinture, et y glissa la lame dans un geste gracieux. Il ne put s'empêcher de pousser un soupir de satisfaction, se sentant ainsi plus complet. Redressant son chapeau, il reprit ses déambulations à travers la foule, se dirigeant mine de rien dans la direction prise par l'halfelin dans sa fuite.

Jet de dés:

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'D100' : 57

* tu vois au loin la tete du halflin. Pas sure que tu puisses le rattraper mais tu sais dans quelle dirrection il est parti. Si tu prends ta decision rapidement tu devrais pouvoir aller plus vite que lui *

Le jeune homme en rouge fera de son mieux pour suivre l'énergumène, tentant de passer par les endroits les moins denses de la foule et prenant des raccourcis lorsque possible. Cependant, il s'assurera de rester à bonne distance de l'halfelin.

La jeune fille contemplait la place du marché depuis une rue adjacente. La foule mouvante et bruyante avait quelque chose de compact et d'angoissant, surtout pour une jeune fille seule, mais il n'était pas temps de tergiverser.

Prenant son courage à deux mains, elle repartit d'un bon pas et s'engagea sur la place. Flânant, une main sur la sacoche à sa ceinture, elle commença par faire un tour, regardant les étals et toutes les marchandises avec curiosité et parfois un brin d'envie. Après quelques instants, elle finit par aviser ce qu'elle cherchait et se rapprocha de l'étal d'un joaillier.

Elle commença alors à examiner la marchandise d'un œil critique

( lancé de dès pour la miss ... )

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'D8' : 1

( doudou, t'es vraiment un poisseux :p )

* Alors que tu arrivais vers l'etale, tu te prend les pieds dans ta robe et commence à tomber en plein sur un jeune homme au manteau rouge ( solta ). Vous tombez tous les deux sur l'etale du joalier, renversant quelques bijoux.

Le halflin a disparu *

( et allez les pépère on rp un peu ensemble )

Le coup fut sournois, imprévisible et renversant dans tous les sens du terme. Athélas s'affala en poussant une exclamation confuse, bientôt couverte (on l'imagine) par les jurons sonores du marchand sinistré. Ce faisant le jeune homme avisa son agresseur et, sans faire mine de se préoccuper du négociant vociférant dans l'immédiat, se redressa pour offrir une main franche à la jeune fille étalée (allons, messieurs, oublions les jeux de mots faciles).

Je suis confus, je crois que j'ai malencontreusement encombré votre route...

Avec un cri aigu, la jeune fille s'effondra, renversant l'homme et l'étal de bijoux. Rouge de honte, elle tenta de se dépêtrer de sa robe en répétant sur un ton gêné "Désolée, désolée, désolée...". Acceptant la main tendue, elle se releva et fit une révérence rapide "Excusez moi, je n'ai pas fait attention, j'ai sali votre tenue, je suis confuse, confuse...".

Elle entreprit alors de récupérer les quelques bijoux tombés et de les remettre sur l'étal avec un sourire gêné pour le marchand "Il n'y a rien de perdu ni d'abimé, ne vous en faites pas..."

L'homme en rouge esquissa un sourire amusé, avant de mettre la main à la pâte pour récupérer le matériel. N'oubliant pas l'épisode du forgeron, il garda l'oeil ouvert pour toute main fouineuse, tentée de profiter de l'accident pour subtiliser une chaîne ou une bague... Il s'adressa tout de même enfin au marchand qui avait pris la même couleur que ses habits.

Si votre étal a subi quelque dommage, sire, je puis vous dédommager séance tenante.

* le bijoutier ramasse tout ce qu'il peut, et remet aussi comme il peut sa table *

.... un collier d'or et d'argent ....

* il semble parti dans ses comptes tres stressé *


non non non non touchez plus à rien ! surtout pas ! touchez à rien ! y'a tout !

* il regarde la jeune fille *

Bon c'est bien parceque vous etes mignone que je ne pique pas une gueulante!